Maman et chef d’entreprise, Zubida Hemarid l’a fait !

La jeune femme est une mompreneuse accomplie. En 2006, elle monte Pro active RH, spécialisée dans le conseil en ressources humaines à Tours. Dans le même temps, elle met au monde son deuxième enfant. Aujourd’hui, Pro activ’RH, tourne à plein régime…et un troisième bébé est même prévu pour septembre !

« On me compare souvent à Rachida Dati » lance Zubida Hemarid. A 36 ans, cette Tourangelle est bien la preuve que la maternité n’est pas un frein à une carrière professionnelle. Dirigeante de Pro activ’RH, une agence conseil en ressources humaines basée à Tours, Zubida Hemarid sera maman pour la troisième fois en septembre. « Je refuse de choisir entre maternité et travail. Pour moi, il est essentiel de s’épanouir sur les deux tableaux » dit- elle, le ton posé. Et à force d’organisation, c’est plutôt réussi.

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L’Avenir appartient aux audacieux….

Lorsqu’on évoque la ville de Bagneux, on ne peut s’empêcher aujourd’hui de penser au tristement célèbre « gang des barbares » et au calvaire du jeune Ilan. Mais fort heureusement, cette ville n’a pas engendré que des monstres, bien au contraire.

L'AUTEUR DE CET ARTICLE AINSI QUE RACHID BECHTOLA SERONT EN DIRECT CE SOIR DE 18H30 A 19H00 SUR GENERATIONS FM (88.2), DANS L'EMISSION GENERATION 2 DE CHLOE. 

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Casablanca, l'Eldorado des entrepreneurs de banlieue

Yanis, 28 ans, de Mantes la Jolie, en avait assez de prendre chaque matin le RER pour Saint-Lazare. Il a pris un aller simple pour Casablanca. Là bas, pas de crise, 6% de croissance et ses affaires décollent. Il gère à distance le secrétariat de son ancien dentiste.

Alors que les grands de ce monde ont tenté à Londres de trouver des solutions pour endiguer la crise économique, il est un pays, pas très loin de chez nous, qui semble traverser cette tempête financière sans trop de roulis. A vrai dire, ce pays chanceux est plus connu pour ses tajines ou ses souks que pour ses performances économiques : c'est le Maroc. 

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Kamel échange cours de peinture contre aide aux concours

Camille, Kamel et Erwan travaillent pour « Ambition Campus », une association qui fait se rencontrer des étudiants de Sciences-Po et des lycéens de ZEP. Les uns donnent des cours aux autres sans qu’il soit question d’argent, mais d’échange de talents. BBB a passé un après-midi dans un café avec eux

« Où en est le débat sur les statistiques ethniques en France ? », « Savez-vous qui est Simone Veil ? », « Qu’est-ce que la Halde ? », « Quel est le parcours de Yazid Sabeg ? », « Que pensez-vous du Plan Banlieue ? »… Les questions fusent et Kamel est un peu perdu. Le bruit de percolateur qui inonde le café le force à hausser la voix, les conversations des accoudés au comptoir le déconcentrent. Mais surtout le regard perçant et interrogateur de Camille et Erwan le déstabilise. 

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Kamel échange cours de peinture contre aide aux concours

Camille, Kamel et Erwan travaillent pour « Ambition Campus », une association qui fait se rencontrer des étudiants de Sciences-Po et des lycéens de ZEP. Les uns donnent des cours aux autres sans qu’il soit question d’argent, mais d’échange de talents. BBB a passé un après-midi dans un café avec eux

« Où en est le débat sur les statistiques ethniques en France ? », « Savez-vous qui est Simone Veil ? », « Qu’est-ce que la Halde ? », « Quel est le parcours de Yazid Sabeg ? », « Que pensez-vous du Plan Banlieue ? »… Les questions fusent et Kamel est un peu perdu. Le bruit de percolateur qui inonde le café le force à hausser la voix, les conversations des accoudés au comptoir le déconcentrent. Mais surtout le regard perçant et interrogateur de Camille et Erwan le déstabilise.

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L’École Alsacienne s’exporte en banlieue

Le prestigieux établissement privé de Paris prévoit d’ouvrir un « Campus École Alsacienne » en banlieue dans les prochaines années. L’école fondée en 1873 fait le pari de mixité sociale !

Imaginez un jeune de banlieue scolarisé de la maternelle au lycée dans une même école, avec un suivi pédagogique ultra personnalisé, des semaines dédiées au cinéma, au théâtre, des échanges linguistiques à New York ou à Pékin. En somme, « un système qui vous encourage, comme à l’américaine ». Ça fait rêver, non ? Ça sera peut être possible avec l’École Alsacienne qui prévoit la création d'un établissement jumeau en banlieue. Le projet est encore à l’étude mais les choses avancent.

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Une « PME » pas comme les autres…

À 34 ans, Abdellah Aboulharjan, a déjà un CV d’entrepreneur impressionnant. Mais cet originaire du Val Fourré à Mantes-la-Jolie a choisi de mettre ses talents aux services de porteurs de projets issus des quartiers. Il vient de se lancer dans une nouvelle aventure, l’entreprenariat social

«S’attaquer à un problème social avec les armes du monde économique », c’est le pari fou d’Abdellah Aboulharjan en créant « La Nouvelle PME » (La Nouvelle Place pour les Minorités et l’Entreprenariat). Cette association, lancée en novembre 2008, propose une plate-forme de mutualisation de services à toutes les structures qui œuvrent pour l’entrepreneuriat dans les banlieues. « Nous ciblons prioritairement les personnes qui peuvent être discriminées par leurs origines, leur couleur de peau ou leur lieux d’habitation », explique Abdellah. 

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